Je suis honoré de me retrouver au
cœur d’un tel projet, objet d’une attention particulière de la Sainte
Vierge, qui me prend tel que je suis, (certainement le moins catho
d’entre mes lecteurs et alentour, capitaine balourd et rebelle!), pour
conduire sa barque autour du monde. Et honoré aussi de constater que
notre folie suscite un peu d’intérêt! Car oui, c’est un projet fou,
germé dans la tête d’inconscients qui se sont persuadés qu’un voilier
pouvait voguer grâce à la providence.
En quelques mots, il s’agit d’un
pèlerinage autour du monde. Une vierge pèlerine à bord, à la rencontre
des croyants, chrétiens mais pas que, Marie étant le passeport absolu de
ce voyage. L’idée est de tourner une série de reportages à la manière
de « j’irai dormir chez vous », d’Antoine de Maximy (voir sur youtube),
en y ajoutant les dimensions spirituelles et maritimes, sous l’intitulé
« je viens prier chez vous ». Nous nous sommes engagés à visiter ces lieux où des bénévoles œuvrent au service des plus pauvres, caméra au poing. Nous voulons montrer cette belle humanité tournée vers
son créateur. Nous voulons montrer simplement, par quelques images, que
par Marie, Dieu conduit les hommes vers un destin unique, une promesse
de béatitude. Si nous pouvons filmer un peu d’Espérance, de Foi et de
Charité, alors le voyage sera une réussite. Nous souhaitons pouvoir
accueillir des passagers membres de l’association, qui viendront
naviguer et témoigner avec nous le temps d’une escale. Nous
distribuerons des médailles mariales, des chapelets, des images pieuses
aux bateaux de rencontre.
Parlons de nos besoins et de ce que
pourrait nous apporter la providence (pardon d’aborder un sujet si
trivial). Le voilier est intégralement financé par un unique et généreux
donateur, ce qui représente la plus grosse part du budget. Mais pour
l’heure, même s’il est en parfait état et apte à prendre la mer, il
n’ira pas loin. Il lui manque un peu de matériel pour devenir vraiment
hauturier. Pour l’essentiel: une batterie de démarrage; un panneau
solaire; un radeau de survie; un moteur d’annexe; (et même une nouvelle
annexe, mais ce serait du luxe); un compas de relèvement; et comble du
luxe, un téléphone satellitaire Iridium pour la sécurité et la facilité…
Nous devons encore financer le matériel audio visuel, caméras go pro x
4, ordinateur embarqué. Et puis la première grosse intendance et la
première année de fonctionnement dans l’Atlantique, part non
négligeable. On peut chiffrer ces premières dépenses aux alentours de
10000€, à condition d’éviter les marinas et les ports, de ne pas avoir à
rentrer urgemment en France, de limiter les dépenses pour le voilier.
Pour cela, évidemment, l’idéal serait de trouver un sponsor, une
entreprise dont le voilier porterait le logo en plus de celui de
l’Immaculée. Je ne pense pas que Marie s’en offusquerait! Mais nous
comptons surtout réunir un bon nombre d’adhérents dans l’association
« les voiles de l’Immaculée ». Nous avons porté l’adhésion minimum à 30
euros. Il va sans dire que nos membres bienfaiteurs peuvent élever leur
cotisation dans la limite de leurs capacités financières! Un radeau de
survie cl2 6 places par exemple coûte 1250 euros et c’est non seulement
indispensable, mais obligatoire mais pas
question dans ce cas d’accueillir des équipiers! Depuis que le rôle de
skipper m’est échu, je paye de ma poche moultes aller-retour en
Angleterre, (car le voilier est encore à Plymouth), ce dont je n’ai
absolument pas les moyens avec mes maigres droits d’auteur (je suis un
pauvre écrivain), d’autant que ce n’était pas du tout prévu dans le
budget de la famille. A pâques, nous ramenons le voilier à Brest et je
me demande encore comment je vais financer cette première « petite »
navigation, sachant qu’il va falloir mettre le bateau à l’eau (il est au
sec pour le moment), investir dans quelques cartes de la Manche et du
Four, dans la fameuse batterie de démarrage, dans un chargeur 12v/18v
pour mon PC, dans un plein de gasoil et une première intendance, dans
deux gilets auto-gonflants, dans deux billets Roscoff/Plymouth… On
approche déjà les 500€ pour cette seule petite nav de 36 heures, et nous
n’aurons pas encore le radeau de survie obligatoire.
Voilà, désolé de cet étalage de besoins.
Nous aimerions entamer le voyage en septembre 2017. Il faut donc
rameuter un maximum d’équipiers à 30€, beaucoup à 50€, et quelques uns
sans limite!
Nous ressentons vraiment Marie derrière
cette aventure. Elle veut boucler cette boucle. Jusque-là, je suis
fasciné par l’enchaînement providentiel des événements. Moi, je n’y
vais, je ne quitte le confort de ma maison auvergnate, mon épouse qui
restera à terre, et la proximité du p Patrick que parce j’ai l’absolue
certitude que ce projet vient d’Elle. Je suis aussi absolument convaincu
qu’Elle aplanira toutes les difficultés, financières et autres, et que
son voilier hissera les voiles en septembre. Mais humainement, je vous
avoue me sentir un peu dépassé !
Vous pouvez nous aider directement en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.donnerenligne.fr/les-voiles-de-l-immaculee/faire-un-don
Vous pouvez également adhérer
à l’association, en faisant parvenir votre cotisation à l’ordre des "voiles de l’Immaculée", à Jean Noël, notre président à son adresse: Jean Noël
René, les Aspes, 46500 Gramat.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que les voiles de l’Immaculée compte déjà une donatrice bienfaitrice. Merci à elle.
Bien à vous et à la grâce de l’Immaculée,
Régis
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